Dans son domaine...[Pv avec Illyedan]

La jeune nymphe se prélassait au bord de l'eau, son élément. Allongée sur un rocher, un voile blanc entourant ses formes et un diadème faisant le tour de sa tête, elle somnolait doucement se laissant bercer par la douce symphonie de l'eau qui tombait en trombe de la cascade située à deux pas de la belle endormie. Le soleil brillait et était à son zénith à ce moment-ci, l'idéal pour se reposer et prendre des couleurs bien que la jeune Néréïde n'en eut pas besoin, la peau déjà bien bronzée.

Un souffle léger transperçait ses lèvres et sa poitrine baissait et remontait légèrement au rythme de sa respiration. Ses longs cheveux noir de jais étaient étalés sur la surface du rocher et ses bracelets cliquetaient légèrement contre le grés de la pierre légèrement mouillée.

Non loin de là, sur une branche d'un arbre avoisinant, était perché un magnifique rapace aux couleurs étranges qui contrastaient parfaitement avec le lieu. Ses yeux clairs parcouraient les alentours, surveillant sa maitresse et se préparant à l'avertir au moindre mouvement par un léger sifflement qui attendrait sans problème les oreilles de la douce endormie. En attendant, il machouillait doucement un ver de terre qu'il avait trouvé il y a de cela quelques instants et se nourissait de cette mince proie sans défense.

Il avait suivit les mouvements de Séléna sans bouger, guettant ce lieu où elle aimait venir, et guettait à cet instant la paix de so nsommeil qu'il ne tenait pas à ce que l'on vienne troubler. Auparavant, il avait put voir la jeune nymphe nager dans l'eau claire du lagon et plonger du haut de la falaise là où la cascade commençait à tomber. Un léger bruissement se fit entendre dans les buissons avoisinant et Mercure, l'aigle tourna ses yeux vifs vers cet endroit où quelqu'un y était caché.

Invité

Pour une fois, le bohémien avait décidé de s'éloigner un peu plus de son village qu'il n'avait l'habitude de le faire.

Il avait chevauché durant de longues heures avant d'appercevoir une île, au loin. Il l'avait souvent apperçue mais il n'y était jamais été, à cause de sa crainte de l'eau. Malheureusement pour lui, une confrontation avec un petit groupes d'humanoïdes l'avaient obligé à battre en retraite dans cette vaste étendue bleue qu'il adorait tant. Son étalon s'étant enfui après l'avoir désarçonné, Illyedan dut poursuivre sa route seul. L'île n'étant pas très loin, il réussit à y parvenir malgré ses piètres talents de nageur. Complètement trempé, il s'était prudamment mit en quête d'un endroit au soleil où il pourrait se sécher.

Il avait découvert une rivière à l'eau pure qui coulait au pied d'une cascade. Le soleil, maintenant à son zénith, n'avait fait que fatiguer le jeune bohémien. L'air ambiant était humide et chaud, empêchant ses vêtements de sécher. En s'approchant de la rivière, il remarqua une silouhette féminine sur un rocher. Le soleil filtrait dans le tissus et donnaient l'impression que la silouhette était entourée d'un halo de pureté. Poussé par une curiosité soudaine, le bohémien s'avança.

Un éclat d'une couleur inabituelle attira son regard vers la cime des arbres. C'est alors qu'il remarqua un aigle aux couleurs particulières. Au lieux d'être dans les teintes de terre ou de forêt, son plumage semblait avoir été dérobé au cieux ou à la mer. Ses yeux bleus profond étaient fixés sur la silouhette. Supposant que cet animal appartenait à la femme, Illyedan se réfigia derrière un buisson, afin de pouvoir continuer à "espionner" sans être vu. Son retrait, un peu brusque, fit bruisser les feuilles verter de la plante. Ne s'en étant pas apperçut, le jeune bohémien prit un momment pour apprécier l'ombre que prochrait son abri avant de reprendre ses observations. Il ne s'apperçut pas non plus que l'aigle avait tourné son regard perçant et profond vers lui.

Mercure, l'aigle au regard perçant n'avait pas quitté le jeune bohémien des yeux, cherchant à savoir quelles étaient ses intentions mais poussa un léger sifflement qui réveilla la jeune nymphe au regard bleuté. L'aigle aux yeux teintés de bleu au plumage flamboyant se dirigea précipitament vers sa maitresse qui le reçut sur son fin poignet droit qu'elle avait légèrement levé en l'air. Par la suite, elle se redressa réajustant les voiles entourant son mince corps et lut l'inquiétude dans les yeux de son aigle. Elle avait comprit que quelqu'un trainait dans les environs mais que ses intentions n'étaient probablement pas mauvaises. Il semblait assoifé et épuisé, sûrement avait-il fait un long voyage...

Cependant, la reine des nymphes murmura quelque chose d'imperceptible à sonb aigle qui s'envola ver sles buissons où était caché le jeune bohémien et il se posa sur sa tête, tout fier de lui en sifflotant joyeusement.
L'attitude de 'laigle parraissait peut être étrange mais sa maitresse lui avait ordonné de ne pas être belliqueux avec le bohémien pour qu'elle puisse lui parler et voir de quoi il avait l'air. Elle s'assit au bord du rocher et posa son regard vers l'endroit où était caché Illyedan. Elle entrapercevait une légère silhouette aux cheveux bruns qui semblait être surprit et un sourire se dessina sur les fines lèvres de la belle.

L'aigle descendit par la suite sur l'épaule de Illyedan et plongea son regard dans ses yeux. Il cherchait à capter ses sentiments à ce moment précis et à lire s'il était inquiet ou non. Mercure avait un sens développé en matière de reconnaissance et si Illyedan le repousserait, il serait sans pitié...

La jeune nymphe quand à elle avait commencer à rentrer dans l'eau et ses pieds baignaient puis ensuite ses chevilles et ses genoux. Une sphère bleu éclatante jaillit à ses côtés puis elle disparut...elle était rentrée dans son élément et c'était à son tour d'espionner le jeune homme qui avait toujours l'aigle sur l'épaule qui ne quittait pas une seconde ses yeux.
A la place de la nymphe, se trouvait la sphère bleu qui prenait peu à peu la forme d'un étrange cheval à la queue de poisson.

Invité

Sans s'alarmer du sifflement qu'avait poussé le rapace, Illyedan poursuivit son observation. Son regard se fixa sur l'aigle qui déployait ses ailes pour prendre son envol. Son court vol l'emmena jusqu'au bras de la femme, qui était maintenant debout. Le bohémien ne put s'empêcher de remarquer les formes avenantes de la silouhette. La femme avait la peau mate et de longs cheveux noirs. Sa silouhette fine et plus qu'agréable à regarder semblait en symbiose avec une partie de l'environement..

Un observateur quelconque aurait pu la prendre pour une humaine, mais Illyedan savait qu'elle n'en était pas une. Elle lui faisait penser à une nymphe, mais elle lui faisait penser à une nymphe, mais en plus grand. Se sentant soudain voyeur, il se détourna de l'agréable vue.

Le temps qu'il se décide à regarder à nouveau, il entendit un battement d'aile et un poid s'ajouta sur sa tête. Mercure venait apparament de choisir son crâne comme perchoir. Oubliant la femme un instant, Illyedan sourit. Lorsque l'aigle se rendit sur son épaule, le bohémien le regarda. Le rapace bleuté plongea son regard dans le sien. Durant de longues secondes, le jeune bohémien ne put détacher son regard de celui de l'oiseau.

Ce qui le tira de ce momment fut une éblouissante lumière bleue. Le bohémien tenta de voir ce qui s'était passe, mais d'où il était, la seule chose qu'il pouvait voir était que la nymphe avait disparue. Il se leva prudamment, sans brusquer l'aigle. Puis, d'un pas mal asuré, il se dirigea jusque sur la pierre ou se tenait Séréna un instant plus tôt.

Dans l'eau, il y avait une sphère bleue. Illyedan ne put faire autrement que de se pencher pour mieux voir. Tranquillement, la sphère prenait une forme plus équine, mis à part que la créature qui semblait se former à partir de la sphère possédait une queue de poisson. Fronçant les sourcils, le bohémien s'avança un peu plus, captivé par cette lumière bleue.

La boule éclatante d'un bleu pur grossissait et l'animal étrange prenait peu à peu forme, son corps de solidifiant et passant du liquide au solide. On pouvait maintenant appercevoir un magnifique cheval blanc pur sans aucune tache aux yeux bleus et à la finition de poisson. Celui-ci regarda un instant le jeune bohémien et hénissa avant d'aller dans l'eau et de nager distraitement. Mercure quand à lui n'avait pas l'air décidé à quitter l'épaule du bohémien qu'il semblait apprécier. Il lui enleva même un insecte qui grimpait sur sa tempe en l'avalant. Il écarta ensuite son aile droite et commença à faire sa toilette.

Neptune, l'étrange cheval à la crinière noire avait à son tour disparut mais quelques remous semblaient apparraitre dans l'eau. La jeune Séréna revint à la surface, l'eau dégoulinait sur ses cheveux d'un noir de jais et elle croisa de son regard perçant celui du jeune Illyedan.

Elle possédait pour le moment une queue de poisson et des perles brillantes scintillaient dans ses cheveux apportant de l'éxotisme à la jeune nymphe. Elle semblait nue et pourtant lorsqu'elle sortit de l'eau pour retourner s'assoir sur le rocher, de la soie blanche entourait son corps et ses formes parfaites de nymphe. Elle fit un signe de tête, venant de communiquer par la pensée avec Mercure l'aigle mystérieux. La pierre précieuse qui était placée au centre de son diadème qui entourait son front d'un lacet d'or brillait de mille feu. La nature environnante semblait respirer et on entendait des murmures au loin...d'autres nymphes observant le spectacle mais cependant imperceptibles dans la nature ou dans l'eau.
Séréna se posait tout de même une question fondamentale...que pouvait-il faire ici? Cet endroit n'était d'habitude pas visité par des humains ou alors très rarement à moins que cet homme ne soit pas un humain mais Mercure avait pressentit toute l'humanité rayonnante du bohémien.
Cette impression de vie s'estompa lorsque Séréna se décida à prendre la parole, ne quittant pas des yeux le bohémien qui semblait intrigué.

Bienvenue à la rivière Lyssa je ne t'ai jamais vu ici qui es tu?
Et par quel moyen es tu venu jusqu'ici?

La voix claire et cristalline de la nymphe s'étalait dnas l'air avec un certain magnétisme et pas un seul bruit n'éclaitait autour, même le vent semblait s'être dissipé, provoquant une augmentation de la température dûe au soleil qui était à son zénith.
Si Séréna ne s'était point présentée, c'est qu'elle attendait que celui-ci le fasse et le lui demande à son tour, en tant que Reine des Nymphes des eaux, elle se devait de demeurer mystérieuse tant que son interlocuteur ne s'était pas présenter lui même, question de "galanterie" mystique.

Invité

Voyant que l'animal était en fait un hippocampe, un animal magique, le jeune bohémien écarquilla les yeux. Le souffle coupé, Illyedan observa l'animal nager paresseusement. Sa robe blanche pure et sa crinière noire lui firent penser à la femme qui se tenait près de là quelques instants plus tôt.

*Et elle avait des yeux bleus aussi.*

Le bohémien se demanda si la nymphe et l'hippocampe n'étaient pas une seule et même antité. Mais n'ayant jamais entendu parler de créatures capables de changer d'apparence, il chassa du mieux qu'il put cette idée de sa tête. Captivé par la créature aquatique, il ne se rendit pas compte du petit intrus en train de gravir sa tempe. Aussi, quand Mercure le débarassa de l'insecte, Illyedan sursauta. Il sourit à l'aigle, puis reporta son atention sur l'hippocampe. Mais celui-ci avait disparu.

L'espace d'un instant, rien ne se passa. Puis, quelques remous apparurent et la nymphe refit surface. Illyedan afficha un air confus en voyant le bas du corps de Séréna. D'abord, il avait vu une femme qui avait disparu pour laisser place à un hippocampe, qui lui-même était disparu pour laisser place à une sirène. Le bohémien finit par comprendre que la femme était sans doute une nymphe de l'eau, malgré sa taille.

Lorsqu'elle sortit de l'eau, il crut au début qu'elle était nue. Ouvrant de grands yeux, Illyedan rougit avant de détourner prestement le regard. Il osa jetter un regard furtif et vit qu'elle était vêtue d'une fine soie blanche. Avec un petit soupir de soulagement, il releva les yeux. Il la détailla à nouveau. Les perles dans ses cheveux, ainsi que tous ses bijoux lui donnaient un air agréablement mystérieux.

Il écouta la voix cristaline de la nymphe emplir l'air ambiant. On aurait dit le gazouillis d'un ruisseau dans une forêt. Il remarqua alors que tout était silencieux. Pas un chant d'oiseau, pas de bruissement de feuille, même le vent s'était tut. La température se mit à grimper encore plus et Illyedan se mit à s'ennuyer de la chaleur sèche du désert. Il prit une respiration et se décida à répondre, d'une voix à la fois craintive et amicale.

"Je me nommes Illyedan, je suis un bohémien. Comme tous mes semblables, j'habite le désert. Je suis venu ici en nageant, tout simplement."

Le bohémien n'avait rien décelé d'hostile chez Séréna. Aussi se montrait-il craintif envers le fait qu'il n'était pas sûr de ce qu'elle était.

"Sans vouloir me montrer impoli... De quelle race êtes-vous?"

Illyedan chercha abri sous un arbre, à l'ombre.

La nymphe aquatique dévisageait d'un oeil respectueux et amical le jeune bohémien dénommé Illyedan. Aucune hostilité ne l'emplissait et sa voix était plus craintive que menaçante, ainsi, Séréna ne se sentit pas menacée et aarbora un sourire confiant et doux.
Elle observa un instant son aigle qui n'avait toujours pas quitté l'humain et qui semblait l'apprécier, la nymphe ne pouvait que faire de même, de plus il ne semblait pas hostile ni colérique ou ni encore vantard. Simple et amical il semblait.

Un homme du désert...cela faisait des décennies que la jeune nymphe n'en avait aps croisé un et même son visage n'avait pas élcairé Séréna sur sa nature. Pourtant elle se souvenait de quelques hommes du désert ou encore quelques bohémiens qui avaient un visage marqué par des rides d'expression différentes de celles des autres espèces emplissant le monde. La jeune femme ne fut pas surprise de sa craintivité et sourit, elle ne se voulait pas désagréable et allait apprécier ce jeune homme venu d'ailleurs.

Elle passa doucement ses doigts fins dans sa chevelure noire pour les coiffer, même après être sortit de l'eau, aucune trace d'humidité ne se percevait sur le corps de la nympheet encore moins dans sa chevelure. Ses yeux perçants scrutaient le regard du jeune homme comme l'aigle l'avait fait auparavant. Elle ne fut pas surprise que cet homme se pose des questions sur son identité. Elle devinait que l'apparition de Neptune, sa créatures mi-cheval mi-hippocampe pouvait susciter des interrogations surtout lorsque celle-ci disparaissait et réaparaissait...elle répondrait à ses question car elle aimait qu'on s'intéresse à elle mais elle lui rendrait sa part de question. En tout cas, la nymphe percevait la trace d'un combat dans les yeux du bohémien. Il s'était passsé quelque chose pour qu'il se retrouve ici et elle lisait le peu d'épuisement qui persistait dans son regard.

Enchantée homme du désert j'ai rencontré quelques-uns de tes semblables il y a un certains moment maintenant mais cessons de relater les évènements du passé et venons-en aux réponses...

Elle ferma un instant les yeux et ses yeux passèrent au rouge sang, cette métamorphose optique pouvait en impressionner certains mais la jeune nymphe ne pensait pas effrayer cet homme.

Je suis la reine des nymphes de l'eau, une Néréïde de sang pur...comme tu peux le voir, tu es ici dans mon domaine et si tes actes se révèlent être belliqueux ou si ton âme est décidée à violer cet endroit, je te tuerai de mes propres mains...

Elle se voulait menaçante afin d'imposer certaines règles et mettre à l'épreuve le jeune humain. Même si elle savait qu'il n'avait pas l'intention de se révéler agressif, elle préférait mettre les choses au point. Ses yeux repassèrent au bleus le plus pur qu'il soit et un léger sourire illumina son visage. Les rayons du soleil tappaient fort et quelques éclats brillaient autour, révélant la présence de pierres précieuses.

T'es tu battu avant d'arriver ici? Tu me sembles exténué et je sens qu'il y a eu une bagarre...me tromperai-je?

Elle apperçut qu'il s'était assis à l'ombre d'un grand arbre et elle se déplaça d'une démarche légère et féline à ses côtés pour mieu pouvoir discuter et éviter que le soleil ne brule sa peau. Un doux parfum émanait de son corps, une odeur de vanille douce agréable aux naseaux.
Mercure l'aigle la regarda un instant et se mit à chanter joyeusement jusqu'à ce que le bohémien reprenne la parole.

Invité

Illyedan soutint poliment le regard de la nymphe, comme il l'avait fait plus tôt pour l'aigle. Il lui sembla que Séréna avait capté quelque chose dans son regard.

"La reine des Nymphes? Vraiment? Dans ce cas, votre majesté, veuillez excuser mon impolitesse."

Dit le jeune homme, maladroitement. Il tenta de se souvenir des quelques enseignements de son père à propos du savoir-vivre envers la monarchie.

"Jamais je n'oserait faire quoi que ce soit de mal sur vos terres... ni nulle part d'autre ailleurs mais..."

Le jeune bohémien cherchait quelque chose d'approprié à répondre, mais il commençait à être de moins en moins cohérent à cause du soleil et de la température. Il passa une main dans ses cheveux et tenta de rassembler ses esprits. Il sourit mais son visage trahissait sa fatigue croissante.

"Non, votre majesté, vous ne vous trompez pas. J'ai du me battre contre des gobelins avant d'arriver ici. Ils ne sont ni très fort, ni très grands, mais ils ont effrayé mon cheval, qui m'a désarçonné et ont profité de ma chute pour m'attaquer. J'ai dû abandonner le combat et me réfugier ici."

Certes, fuir n'était pas une action noble, mais l'admettre l'était sans doute plus. Le jeune homme regarda la nymphe s'approcher et trouva sa démarche fort plaisante à observer et l'odeur qui émanait d'elle l'était encore plus, mélange de vanille et de quelque chose d'autre, beaucoup plus subtil. Se souvenant du titre de Séréna, Il s'en voulut pour ses pensées.

Il eut soudainement une idée et se mit à chercher autour de lui. Mais son sac, ainsi que tout son matériel pour le dessin, était resté sur la plage avec les gobelins. Illyedan jura, puis s'excusa auprès de la reine pour son impolitesse.

"Excusez-moi pour ce juron. J'aurais aimé faire un croquis de vous, mais il m'aurait falut mon matériel et votre autorisation."

La jeune femme ne fut pas surprise par tant de politesse venant d'un bohémien et d'un jeune homme comme Illyedan qui semblait fort plaisant. Elle aurait bien passé toute la journée à ses côtés. Bien qu'elle avait l'habitude qu'on l'appelle par Majesté ou qu'on la vouvoie, elle ne put retenir une grrimace, elle préférait de loin qu'on la tutoies c'était la moindre des choses elle 'nétait pas non plus la reine du monde XD.
Impoli lui? Non il ne le fut pas et un sourire amusée parcourut les lèvres de la jeune nymhpe qui était amusée par ses propos.

Tu n'as en aucun cas été injurieux ni impoli mais je t'en pries tutoies moi tu es le bienvenue ici.
Appelles mois Séléna, seules mes soeurs les nymphes m'appellent par le titre de majesté et tu es un bohémien, tu as le droit de me tutoyer.

La jeune Séléna se voulait polie et acceuillante car le peu de personnes qui venaient sur cette île étaient des nymphes et oui les habitantes normales, ses soeurs les nymphes aquatiques peuplaient la rivière Lyssa de toute part et se rendaient invisibles dès qu'elles le voulaient ce qui était probablement le cas à cet instant. La reine n'aimait pas être dérangée lors de conversations et elles le savaient, c'est pourquoi tout était calme autour et que l'on entendait seulement le clappotit de la cascade rompant le silence bienveillant mais apportant une douce note teintée de musique dans cet univers pacifique.

Des gobelins...elle n'en avait jamais rencontré auparavant mais imaginait la férocité de ces créatures malveillantes. Il n'avait pas l'air mal en point et ne semblait pas souffrir il était seulement fatigué et las. Peut être voulait-il se reposer?
L'hospitalité était l'un des traits de caractère ldes plus sympathiques chez les nymphes et surtout chez les Néréïdes.

Je trouve ton attitude courageuse, et ta conduite admirable, tu n'as pas été lache au contraire, ils étaient sûrement en nombre supérieur par rapport à toi, certaines de mes soeurs ont dit qu'ils étaient...impitoyables tu as bien fait. Ton cheval n'est-il point blesssé?

Séléna aimait beaucoup les chevaux terrestres et le sien était comment dire...plus étrange, le haut de son corps était un cheval mais sa queue semblait être une queue d'hippocampe ou de poisson, tout cela dépend de la façon dont on le regarde. En tout cas, elle apportait beaucoup d'importance aux animaux et si le cheval était blessé, elle demanderait à ses soeurs d'aller le chercher pour le ramener et le soigner.

Les paroles qu'ilm prononça ensuite la fit légèrement rougir. Elle 'navait pas l'habitude d'être peinte mais cela ne la gênerait point. D'un signe de tête, elle croisa le regard de son aigle qui partit à tire d'aile.

C'est une fort bonne idée je serai ravie et je ne m'oppose pas à ce que tu réalises ton croquis quand tu voudras mais peut être veux-tu te reposer en attendant le retour de Mercure? Désires-tu quelques chose à manger et à boire? Peut être des vêtements propres et de l'huile essentielle pour te laver? Tu me sembles fatigué et mal en point. Je me dois de t'acceuillir avec hospitalité tu es mon invité ici tu peux demander ce que tu veux.

Elle passa sa main droite dans ses longs cheveux noirs où scintillaient de milles feu les perles accrochées à sa chevelure de jais.

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Le jeune homme lut l'amusement dans les yeux de Séréna. Il s'en faisait sûrement trop, comme d'habitude. Illyedan sourit à la demande de la reine nymphe. Il préférait de loin s'adresser d'égal à égal avec les autres, mais le respect des classes sociales était une des rares choses que son père avait réussis à lui inculquer.

"D'accord, Séréna. Je te tutoierais à l'avenir."

Il trouvait la nymphe de plus en plus sympatique. En sa présence, sans doute la journée se serait déroulée à une vitesse fulgurante sans qu'il s'en apperçoive. Il remarqua aussi que tout était calme autour. Les seuls sons étaient celui de l'eau et les échos d'une musique lointaine.

Les paroles de la reine sur sa fuite lui firent plaisir car il détestait plus que tout être pris pour un lâche ou un faible. Et lorsqu'elle fit mention de Désir, Illyedan pâlit. Quand il s'était enfui, Désir allait bien. Mais que s'était-il passé par la suite? Les gobelins avaient-ils rattrappés le jeune étalon? Le bohémien maudit son égoïsme.

"Je ne sait pas. Je m'en veut de ne pas m'être assuré qu'il allait bien."

Il sourit, visiblement ravi que Séréna veuille bien se faire dessiner. Mais l'inquiétude paraissait dans tout son corps.

"Pour le momment, je te demanderais des vivres et un peu d'eau. J'aimerais aller vérifier la santé de Désir après m'être reposé un peu. Je m'en voudrais qu'il soit blessé par ma faute."

Elle aquiesca d'un signe de tête à ses paroles. Son cheval était normalement en bonne constitutio net elle ne tarderait pas à le savoir, du moins dès que l'aigle Mercure serait revenu. Elle apprécia que le jeune bohémien la tutoya et sourit légèrement, remettant un pan de son vêtement de soie en place.

Un battement d'aile accompagna la douce mélodie loitnaine et le clapotit de l'eau, l'aigle descendit avec précipitation sur le poignet de la jeune Séléna et lui confia que les nymphes aquatiques arrivaient non loin, ramenant le cheval nomé Désir et qu'il se portait à merveille. Elle aquiesca d'un signe de tête et laissa l'aigle atterrir à terre et picorer quelques insectes et des miettes de pains se trouvant non loin. Quand il faisait cela, Séléna pensait que son aigle devait avoir un parent de la famille des poules. Cette pensée la fit sourire et elle se décida à communiquer les paroles réconfortantes amenées par l'aigle à Illyedan.

Mercure vient de me signaler que ton cheval est bien portant et que mes soeurs arrivent au loin avec lui. Elles lui fournissent à manger, il avait l'air affaiblit et elle l'ont fait boire.

Elle regarda au loin de son regard perçant, essayant de trouver du regard le chemin par lequel les autres nymphes arriveraient quelques instants plus tard. La végétation cachait une majeure partie du paysage environnant et l'endroit où ils se trouvaient était une sorte de clairière fantastique.
Elle repensa à la volonté du garçon de se nourrir et de boire et ensuite d'aller voir le cheval. D'un claquement de doigt, de la nourriture apparue, une coupelle de fruit géante apparue sur la pierre la plus proche et une grande fiole dans laquelle flottait une liquide rougeatre était posé à côté de la coupelle et de verres.

Voilà de quoi te nourrir, quand tu désireras repartir, nous serons ravies de te fournir de la nourriture et ce qu'il faut à boire. Ton cheval ne devrait aps tarder à arriver avec tout ton matériel.
J'espère que tu apprécies l'hospitalité des nymphes.
Prends ton temps pour te nourrir et si tu désires quelques chose de plus, n'hésites pas.

Invité

L'aigle était enfin revenu, et il apportait une nouvelle, une bonne nouvelle. Illyedan soupira, soulagé d'apprendre que Désir allait bien et qu'il serait là sous peu. Puis, la reine des nymphes tourna la tête, tentant de repérer quelque chose. Le bohémien tourna la tête pour voir si Désir arriverais par là.

Mais avant celà, Séréna claqua des doigts et un immense plat de fruits apparut devant le jeune bohémien, ainsi qu'un flacon contenant un liquide rouge. Les yeux d'Illyedan s'agrandirent devant tant de victuailles. Il tendit la main vers les fruits, incertain. Puis, il sourit à la nymphe avec un léger signe de tête pour la remercier. Il apprécia énormément ce qu'elle faisait pour lui, vu qu'elle ne le conaissait pas, surtout qu'elle était prète à lui offrir plus s'il le désirait.

Un bruit sourd se fit entendre, le bruit de sabots sur de la végétation. Le jeune homme se leva et fit quelques pas dans cette direction.

*Oasis?*

C'était le nom que Désir avait donné à Illyedan. Le sourire du bohémien s'élargit.

*Ici. Rivière.*

Quelques instants plus tard, Désir émmergea de la végétation au galop. Il tenait le sac d'Illyedan dans la bouche. Il heinnit en appercevant son cavalier et se cabra. Il poursuivit sa route au trot et vint frotter sa tête contre le bohémien. Ce dernier, tout en grattant le cheval derrière les oreilles, se tourna vers Séréna.

"Merci énormément pour tout ce que tu as fait pour Désir et moi! J'apprécies énormément l'hospitalité dont tu fais preuve. J'avais entendu dire que les nymphes étaient hosptalières, mais je ne pensais pas que vous l'étiez tant!"

Cessant de gratter sa monture, le bohémien prit un fruit dans la coupole et commença à le manger.