Nom: Frecciam
Prénom: Carmen
Age: vingt-quatre ans
Race: Bohémienne
Rang : Elle fait partie de la caravane de la princesse Bohémienne
Physique:
Carmen est plutôt de taille moyenne : environ un mètre soixante cinq. Ses longs cheveux d'un noir de jai cascadent en longues mèches noires sur ses épaules aux courbes graciles et attirantes. Ses yeux sont grands et d'un bleu azur, ce qui surprend souvent les gens au premier regard. Son nez remonte légèrement en trompette et met en valeur ses paumettes relevées. Un sourire fend la plupart du temps son visage angélique. Sa peau halée s'amuse du soleil en créant parfois de magnifiques relflets dorés sur sa surface. Ses bras, fins mais musclés, peuvent supporter une charge de plus de quinze kilogrammes chacun. Ses jambes la portent pendant plus de deux heures alors qu'elle courrait à bonne vitesse. Ses pieds, presque tout le temps nus, son habitués aux aspérités du terrain, mais préfèrent tout de même le sable des déserts.
Traits de caractère:
Carmen est de nature très gaie et optimiste. Déterminée, elle poursuit toujours ses efforts jusqu'au bout, même si cela est vain. Curieuse de nature, elle est ouverte à n'importe quelle découverte et son esprit est toujour alerte. Têtue comme une mule, elle arrive tout de même à reconnaître ses erreurs. Elle pourrait faire n'importe quoi pour sa fille de sept ans, et son éducation est basée sur la paix intérieure et sur l'ouverture d'esprit. Par contre, même si la présence de sa fille a un peu atténuer le phénomène, elle a un don pour se fourrer dans le pétrin.
Aime/Aime pas: La bohémienne aime énormément jouer avec Allaïs, sa petite, et encore plus lui apprendre des choses. Elle apprécie particulièrement la paix et la majestuosité des déserts de sable blanc. Par contre, elle ne supporte pas que, lorsqu'une personne commence à dire quelque chose, elle ne termine pas sa phrase. Les gens pédants l'exaspèrent au plus au point. La pluie peut la rendre heureuse comme morose, mais le beau temps la met à chaque fois d'excellente humeur.
Apparence: Carmen porte la plupart du temps juste un morceau de tissus brunâtre autour de son buste et une petite jupe dans la même matière. Un éclat d'ambre lui pend au cou, accroché à une chaîne d'or ; ainsi qu'un long collier de cuir auquel sont fixées trois plumes : une bleue, une verte et une rouge. Une chevillère lui cingle la cheville droite et une sorte de large bande de cuir tanné est nouée autour de ses hanches.
Histoire de votre personnage:
Carmen est née un soir où la lune était pleine et rousse. Mauvais présage, y avait-on lu. Pourtant, de sa naissance à trois ans, elle n'attrapa jamais aucune maladie, ne perdit jamais de vue ses parents, ni rien de "mauvais"... Par contre, dès qu'elle eut quatre ans, elle eut la bonne idée de se fourrer dans n'importe quel pétrin qui se dressait devant elle, qui passait en travers de son chemin. Animaux dangereux du désert, elle en rencontra beaucoup ; et puis un jour, elle faillit même perdre la vie à cause des chariots : un pan de sa robe d’enfant s’était pris dans un rivet d’une roue et s’enroula autour. Il fallut arrêter toute la cohorte pour ne pas écraser Carmen. Et en grandissant, cela ne s’arrangea pas vraiment…
Un jour, alors qu’elle avait dix-sept ans, elle voulu quitter sa caravane et partir seule dans le désert magnifique. Elle n’avait pas pris de provisions en abondance, pensant ne s’absenter qu’une journée. Le soleil la guidait, et elle ne s’arrêta pas. Mais lorsque ce dernier se coucha, elle fut prise de panique : plus rien pour se repérer, à pars ces étoiles dans lesquelles elle n’avait jamais su lire ! Se servant de sa tête, elle continua son chemin jusqu’à crouler de fatigue, n’ayant ni eau ni nourriture.
Le lendemain, elle se réveilla dans une paillasse chaleureuse où régnait une ambiance tamisée. Un jeune homme se tenait près d’elle et lui passait un bandeau d’eau froide sur le front. Un magnifique jeune homme à la peau blanche comme de l’ivoire et aux cheveux blonds comme les blés. Cela n’était sûrement pas un bohémien, loin de là. Alors qu’elle reprenait ses forces, elle resta deux semaines dans l’habitat de Ol. Lorsqu’elle lui annonça qu’elle voulait repartir, il essaya de l’en dissuader… comme il le pouvait. C’est alors qu’ils conçurent Allaïs. Mais cela n’empêcha pas le moins du monde Carmen à partir. Bien qu’éprise profondément de Ol, elle avait une soif encore plus grande d’aventure.
Solitaire, comme la plupart des bohémiens, elle continua sa route, toujours plus loin, essayant de chasser le jeune homme de ses pensées. Bien qu’elle l’aimât, elle ne pouvait aucunement faire sa vie avec lui : leurs origines divergeaient trop, même si elle savait que cet argument auquel elle se rattachait n’était pas le meilleur qu’elle eût trouvé.
Elle retrouva sa caravane et passa sa grossesse avec les siens. Allaïs arriva et lorsqu’elle eut trois ans, Carmen se remit à l’assaut des routes, cette fois-ci prête à quitter définitivement le bateau familial.
Pendant quatre ans, elle fit découvrir à sa fille les horizons les plus beaux, et s’aventura même en dehors du désert pour satisfaire sa propre curiosité de savoir.
Pouvoirs/Dons: Carmen a le don de toujours se retrouver, ne jamais se prendre la journée. Par contre, la nuit elle est comme un chaton aveugle. En regardant un objet ou certaines personnes, elle peut avoir une vision très succincte de leur vie.
Particularité(s): De son accident de la roue, elle a gardé une cicatrice longue et légèrement concave sur le bras gauche.
Animal: Une jument crème avec un œil vairon ( le gauche)
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