Voyage avec Cirdan [PV Cirdan]

[Arrive de la route d'Henessy]

Aller à la citée des elfes ? Layä en rêvait depuis qu'elle était toute petite, sachant pertinemment que sa grand mère avait dû habiter là bas. Elle avait une certaine admiration pour ce peuple dont elle avait hérité les gènes. C'est pour cela qu'un sourire de satisfaction apparut sur son visage blanc. Elle regarda de tous les côtés. La forêt était vraiment magnifique. Elle se sentait enfin dans son élément. Toutes ces plantes autour d'elle la rassurer.

Cela ne me gêne pas de dormir à la belle étoile.

Même si elle avait dormit pendant dix heures, elle se sentait tout de même faible, peut être à cause de sa tête qui la torturait de plus en plus. Sa vue fine s'affaiblissait. Elle avait l'impression de ne pas voir les détails de ce qui l'entourait. Elle répondit lentement et épuisée.

Des nymphes et des sirènes ? Je n'en ai croisé que dans mes livres. Ce sont des êtres vraiment fantastiques mais j'aime beaucoup le peuple elfique. Ma grand mère en faisait partie.

Cela expliquait beaucoup son physique qui était presque celui d'une elfe à part les oreilles. Mais soudain, sa tête lui fit plus mal. Elle voyait maintenant tout complètement flou. Ses mains lâchèrent les rênes et son corps tomba par terre d'affaiblissement. Heureusement, sa chute l'emmena sur l'herbe et non dans le sol poussièreux. Elle essaya de se relever mais ses jambes ne lui obéissaient plus.

Tant mieux. - souffla-t'il. Il avait bien envie de bailler mais ce n'était pas très poli.

Il l'écouta d'une seul oreille, la fatigue le rendait un peu distrait. Il fut un peu étonné d'apprendre qu'elle avait une par elfique en elle. Mais sa physionomie l'avait trahis: trop agile et même trop belle pour être une simple humaine, même si il savait qu'il existait quelques beautés.

Vous en verez aussi... Ne vous en faites pas... - sa voix était aussi fatigué que la sienne, mais il ne se sentait pas sur le point de tomber à la renverse comme Layä.

Quand il la vi glisser de son cheval, il arreta le sien et le démonta rapidement pour se diriger près d'elle. Il demanda, tout en la prenant dans les bras:

Si vous aviez tellement mal à la tête vous auriez dû monté avec moi... - il pouvait être pratiquement en train de dormir debout mais ses bras et jambes n'avaient pas encore perdu leur fermeté et force.

Il la fit monté Ebony et puis il s'installa derrière elle, les rênes en main. Il fit signal à sa monture et à celle de Layä de commencer à nouveau à trotter. Cette fois si plus lentement sinon Layä risquerait de tomber à nouveau.

Il soupira. Quelque peu résigner. Enfin, il était un peu embêté qu'elle ne pense qu'à: «Non mais! Il m'a tout de même lancer un sort!». Ce fut presque une surprise quand elle s'excusa. Il ne savais pas que cette princesse savait voir quand elle en fesait de trop. Il sourit, malgré qu'elle ne pouvait le voir. Décidement! Il n'arretait pas de sourire dernièrement! Et ça ne le plaisait pas. Mais bientôt il devrait s'arrêter pour se reposer.

Ça ne me gène pas, et puis j'ai un peu froid... - dit-il sur un ton à moitié plaisantin et à moitié endormi.

Puis il l'entendit rajouter qu'elle "pourrait" être encombrante. Certe, elle l'était. Mais son corps était si chétif comparé au sien qu'elle se logeait harmonieusement dans ses bras, comme si elle avait êter faites sur mesure. Il ne put, quand même s'empêcher de rajouter:

Ce qui serait encombrant serais vous en train de tomber à nouveau de votre cheval... - pas très confiant en sa propre force physique si elle venait a tomber à nouveau. - Vous devriez peut-être dormir, si vous y arriver, bien sûr...