Promenade [PV Cirdan]

Un cheval blanc galopait le long de la route de Mylior, sur sa selle se trouvait la princesse d'Henessy. Elle portait une longue robe bleue nuit et avait natté ses cheveux noirs. Layä avait réussi à faire céder son père de la laisser sortir. Elle s'était montrée très tétue et le roi avait comprit qu'avec ou sans sa permission, sa fille serait tout de même partie. Elle fit ralentir l’allure de sa monture puis l’arrêta. Elle en descendit avec agilité puis marcha encore quelques mètres. Son visage était moins triste depuis quelques temps. Elle avait réussi à surmonter la mort de Bash et s’était la première fois qu’elle sortait depuis des semaines. Elle s’arrêta à un endroit précis. C’était là où son ami avait perdu la vie. Elle ferma les yeux et se concentra. Des iris blanches se mirent à pousser de la terre. Elle souffla de soulagement. Elle avait voulu faire un dernier geste envers Bash.

Je peux maintenant aller de l’avant.

Círdan ne galopait pas spécialement. Sa monture, un beau cheval à la robe ébène, allait au petit trot et était aussi discret que son maitre. Il fesait déjà sombre et, Círdan, enveloppé dans sa cape qui lui occultait le visage n'était qu'une ombre parmis tant d'autre.

Quand il vit au loin une silhouette féminine démontant son cheval de couleur clair, il tira légèrement sur ses rênes et chuchotta quelque chose à l'oreille de sa monture.

Reste ici... - fit-il en le caressant douce et lentement sa longue crinière elle aussi de couleur noir, tout en le démontant.

Il marcha calmement vers elle ne fesant aucun bruit, ou bien très peu. Il regarda les fleurs puis la dame tout en disant:

Il n'y a rien devant... - son visage ainsi que le reste de son corps était completement occulté, mais en dessous de sa capuche, il souriait mais pas un sourire bon.

Layä n'avait pas entendu le jeune homme arriver derrière elle, c'est peut être pour cette raison qu'elle sursauta et se retourna brusquement. Elle n'arrivait pas à discerner le visage de l'inconnu, ni même à voir à quel peuple il appartenait. Elle fronça légérement les sourcils mais se reprit vite. Après tout, elle ne savait pas si ce jeune homme se moquait d'elle ou pas. Un sourire apparut sur son visage.

A qui ai je l'honneur ?

Comme à son habitude, elle n'aimait pas se présenter en première. Elle voulait d'abord savoir à qui elle avait à faire. Comme cela, elle pouvait mentir s'il le fallait. Elle s'était déjà faite avoir une fois pas deux. En attendant la réponse, elle caressa doucement la crinière de son lion.

*Si je suis en danger, il pourra me venir en aide*

Son sourire disparut lentement mais pas comme si il était dérouté, il pensa quel nom lui présenté. Le premier nom qui lui viens à l'esprit fut celui d'Oronar. Il avait une affection toute particulière pour... ce nom... Il dit alors:

Oronar... Et vous ma Dame? - il savait qu'il avait quelqu'un d'important devant lui. Mais qui... il ne savait pas.

Il ne baissa pas sa capuche et s'approcha même un peu plus. Il regarda de plus près la jeune femme qui se tenait devant lui. Il voyait mieux pendant la nuit que pendant le jour et observa presque ébahi son visage. Il était pour ainsi dire parfait. Círdan étant un amant de la beauté fut tout à fait enchanté de découvrir que cette demoiselle ci-présente avait elle même une beauté envoutante.

Mais que cela ne tienne. L'ennemi était l'ennemi et ça, il l'avait bien clair dans son esprit. Son devoir était de lui faire du mal... par n'importe quel moyen: physiquement ou mentalement.

Layä le fixa un moment de ses yeux noirs. Elle essayait de deviner si le dénommé Oronar lui mentait en se présentant. Mais elle laissa tomber, elle n'aimait pas toujours être sur la défensive, ce n'était pas dans son habitude et ça lui portait toujours préjudice. Elle souria de nouveau.

Layä est mon nom.

Ce n'était pas la peine de dire quelque chose d'autre. Cela ne servait à rien de préciser quoique ce soit en plus. Elle croisa se mains derrière le dos.

Que faites vous sur cette route en cette nuit étoilée ?

Bon, il fallait avouer que c'était plutôt elle qui n'avait rien à faire là. Son père lui avait bien donné la permission de sortir mais elle ne lui avait pas dit qu'elle partirait sur le champs. Elle savait pertinemment que c'était dangereux mais elle savait se défendre et si cela ne suffisait pas, elle avait toujours avec elle, son ami animal que Bash lui avait légué.

En entendant son nom, il se rappela en un tilt de ses longues heures à parler avec un de ses instructeurs. Celui ci lui parlait d'histoire, des famille royale de tout le monde. Il parla aussi de la petite princesse d'Henessy. Il avait déjà entendu parler d'elle et personne d'autre ne portait le même nom que la princesse sans lui ressembler tellement.

Sa posture fut légèrement "attaquer" et il eu petit sursaut de surprise mais rien de très notable et surtout pas dans ce noir. Il pondera a une réponse et décidit dire la vérité, pourquoi mentir plus qu'il l'avait déjà fait?

Je voyage... Mais je crois que j'vais resté vous faire un peu de compagnie... et vous ma Dame? - il souriait en dessous de sa capuche.

Mais si il la retirait... il n'aurait plus rien pour ce cacher. Si elle découvrait qu'il était un elfe noir, elle prendrais automatiquement l'offensive et il devrait faire de même: il n'avait aucune envie de mutiller un visage aussi doux...

La jeune fille avait deviné qu'Oronar avait comprit pour son rang mais elle ne dit rien. Elle ne savait toujours pas si elle pouvait lui faire confiance. Elle était peut être naive mais pas à ce point. Elle décida de rester polie et courtoise, même si ça faisait d'ailleurs partie de son caractère, malgré ce que lui disait son coeur.

Vous n'allez pas vous déranger pour moi seigneur Oronar. Il se fait tard et je ne pense pas que vous vouliez perdre votre temps avec moi.

Elle rajouta d'une voix douce.

Et appelez moi simplement Layä.

Elle le regarda un moment. Il n'avait toujours pas enlevé sa capuche, elle ne pouvait donc toujours pas savoir à quel peuple il appartenait. De toute, elle ne devait pas lui reprocher cette conduite puisqu'elle même souvent, elle cachait son visage pour ne pas qu'on ne la reconnaisse. Elle détourna le yeux et les posa sur les iris blanche.

Je suis juste venue m'éclaircir les idées.

C'était la stricte vérité. Elle n'avait plus voulu rester enfermer dans sa chambre ruminant de sombres idées.

Il rit tout bas, ce qui n'était pas normal. Enfin, chose normal pour lui était de rire quand il ne fallait tout simplement pas. Mais il trouva très ironique quel lui parle de son temps et du fait qu'il était déjà nuit. Il fit un pas en avant tout en disant calmement, les yeux occulté fixant les fleurs avec un certain dégout:

Je ne suis pas pressé... - toujours ce même regard à moitié écoeuré en regardant ces fleurs. - Layä... - il avait prononcer nom distinctement au dégout que ces mauvaise herbes lui donnait tout à coup.

Qu'une chose soit clair: Círdan aimait observer les fleurs, comme n'importe quel elfes, noirs ou blanc. Mais celle ci avait une particularité répugnante, du moins, à son avis. C'était ignoble des les faires poussés sur un lit de mort. Et oui! Círdan, même ne sachant pas que quelqu'un était mort, savait inconsciemment que quelqu'un était décédé lá, et pas de cause naturels. On vit alors la capuche se retourner vers Layä à nouveau, il n'était qu'a quelques pas de distance d'elle.

Éclaircir ces idées au beau milieu d'une route... en pleine nuit... Oh bref... Je suppose que chaqu'un sais comment s'y prendre!

Vous n'avez pas de but précis Seigneur Oronar ?demanda t elle poliment.

Elle avait remarqué le regard dégoûté que lançait le jeune homme vers les fleurs qu'elle avait crée. Elle se demanda bien pourquoi. Elle les trouvait très jolie. Leur couleur blanche était une note de pureté dans ce paysage maintenant sombre à cause de la nuit. N'importe qui aurait eu la vue affaiblit par l'obscurité mais pas Layä. C'était peut être dû à ses origines elfiques. Elle décida de détacher ses nattes. Cela la gênait. Sa chevelure noire maintenant ondulée se déversa sur ses épaules. Puis elle tourna ses yeux interrogateurs et inquiet ves Oronar qui avait l'air complétement écoeuré par les iris.

Vous ne vous sentez pas bien ?

Elle hésita quelques secondes puis rajouta:

Excusez moi de vous demander cela seigneur Oronar mais à quel peuple appartenez vous ?

Elle baissa légérement la tête comme signe d'excuse.

Pardonnez moi si je suis indiscrète.

Aucun particulier, j'en est peur... - murmura-t'il presque désolé.

Il regardait toujours du coin de l'oeil les fleurs, décidement, il devrait ce retourné pourqu'elles arrêtent de le narguer! Il ne pensait qu'à deux chose: quand pourait-il arracher ces horribles fleurs et comment allait-il mentir sur ses origines. D'abord, et tout en pensant à quoi lui dire, il répondit à ça question:

Je me porte comme un charme, merci de demander... - enfin, Círdan a toujours eu un air fragile mais en dessous de tout ce tissues, il était difficile de même voir ses mains qui étaient presque grise, car elles étaient enfilé dans des gants en cuir noir.

Puis il eut soudainement une idée. Une idée qui le désobligerait de montrer son visage et ainsi, révelé sa véritable identité et race. Il s'éclairci la gorge et répondit donc:

Je suis un elfe... Mais peut-être comprendrez-vous que je ne me sent pas à l'aise de parler le visage à découvert... J'ai êter terriblement... défiguré par une nymphe élémentaire de feu... - sa voix profonde avait elle même prit un ton infiniment triste et douloureux, comme si il se rappelait de l'incident inexistant.

N’allez vous pas à la citée d’Henessy ? C‘est une très belle ville.demanda t elle fière de l’endroit où elle était née. Même si elle voulait parfois, même souvent, la quitter pour visiter ce monde.

Malgré qu’Oronar disait qu’il allait bien, la jeune princesse en doutait. C’est pour cela qu’elle déclara:

Voulez vous continuer votre chemin avec moi Seigneur Oronar ?

Elle n’aimait pas voir une personne mal même si elle ne la connaissait pas et même si cela avait été une personne mauvaise, ce qu’elle ignorait pour l’instant, elle aurait réagi de la même manière. Elle commença à se diriger vers son cheval blanc qui était resté un peu plus loin. Mais elle resta figée quand le jeune homme lui expliqua pourquoi il ne pouvait pas enlever sa capuche. Son visage devint blême. Elle se retourna de nouveau vers Oronar, très confuse.

Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas vous gêner, ni vous rappeler ce moment de votre vie.

Elle se courba. Elle était trop naïve pour réfléchir.

Je trouve cela vraiment horrible de faire du mal aux êtres qui peuplent ce monde. Je ne comprends pas à quoi cela peut il servir ? Faire souffrir les autres…c’est tellement triste. Une âme ne peut et ne doit pas être aussi noire pourtant tellement de personnes l’ont de nos jours. Ils doivent bien se sentir seules.

Sa voix était pleine de tristesse. C’est son cœur qui avait parlé.

La cité d'Henessy n'est pas... un endroit pour quelqu'un comme moi... - toujours ce même ton de voix si triste.

Círdan n'aimait pas mentir, mais pour pouvoir blesser l'ennemie... il fallait qu'il se rapproche d'elle et si il devait mentir pour arriver à ses fins et bien... qu'ainsi soit! Il était fort jeune mais était un menteur doué dût à sa plausibilité. C'est donc pour ça qu'il jouait le misérable au visage deformé par d'atroce brûlures. En vérité il avait une peau, bien que d'une couleur singulière, très douce au touché; pas une seul ciccatrice.

Círdan se redressa, il y a quelque secondes encore jouant l'abbatu, et regarda de ses yeux gris pénétrant, même qu'occultés, Layä. Voyager avec elle? Et bien! Voila qui serait propice pour ses soudains plans. Elle lui facilitait donc la tache parce qu'elle pensait qu'il était en mauvais état? Il ne put s'empêcher de sourire, satisfait car elle lui avait débarasser d'un problème: l'inviter dans son voyage.

Les mémoires sont des biens précieux... il n'y aucun mal... Ce ne sont que... des mémoires aprés tout, n'est-ce pas? - un sourire triste s'afficha sur son visage caché. Il se rappelait... mais d'autre chose.

Il se perdit dans ses pensés, jusqu'à ce qu'elle prenne à nouveau la parole. Círdan écouta d'une oreille attentive, essayant d'assimiler ce qu'elle disait; toute cette sincérité. Elle avait l'air de souffrir de ses propres paroles comme si elle protégeait en elle toute la douleur du monde.

La Vengeance, la Haine, le Mépris... et même l'Amour sont tous "aveugles"... - il parlait de ces sentiments comme si ils s'agissaient de personnes, d'êtres vivants et munis de conscience, comme si il les connaissait tous personnelement, un à un.

Layä le regarda étonnée.

Je ne vois pas pourquoi. C’est vraiment une citée magnifique. Les elfes y sont toujours les bienvenues.

Elle se rapprocha de son cheval, lui flatta l’encolure et monta dessus avec agilité malgré son corps qui au premier aspect semblait fragile mais ce n’était qu’une impression. Elle jeta un regard vers Oronar. Un sourire triste se forma sur ses lèvres roses.

Oui, les mémoires sont précieuses mais il ne faut pas s’y plonger dedans, si on ne va pas être rongé par de malheureux souvenir.

Elle voulait aller de l’avant. Elle serra les rennes de sa monture mais quelque chose lui vint tout de suite en tête.

Pardon, mais vous n’avez peut être pas de cheval ? Voulez vous monter sur le mien ?

Elle l’écouta parler de diffèrent sentiments comme si c’était de vrai personne.

Je suis d’accord avec vous pour vos trois premiers termes mais je ne serais dire pour l’amour. Je ne suis jamais à vrai dire tomber amoureuse. Donc je ne connais rien de ce sentiment.

Dans la nuit, on ne pouvait voir qu’elle rougissait légèrement.

Sinon de quelle citée venez vous ? demanda t elle pour faire la conversation.

En verité, Círdan n'est jamais allé une seul fois près d'Henessy, encore moins dedans! Pour lui, il s'agissait d'une cité dangereuse pour un elfe noir. Enfin... personne ne le savais, n'est-ce pas?

Je vous crois... - se contenta-t'il de murmurer. - Mais ne voulez-vous pas voyager quelques par d'autre, quelque par où ni vous ni moi avons déjà êter? - essayant de fuire de cette ville.

* Tous les elfes...? Peut-être pas tous...*

Il l'écouta parler de mémoire et regarda une fois de plus les fleurs, sont visage prit, une fois de plus, un rictus de haine. Il dévia le regard: il reviendrait tout spécialement ici pour les arrachers plus tard. Puis il commenta:

C'est pour ça que j'envie les morts... Rien ne les ronges plus que les nécrophages... - lá il ne mentait pas. La mort semblait parfois si reconfortante; si... paisible. Une pensé digne d'un nécromance.

Il la regarda, elle lui demandant si il voulait monté et lui songeant si il s'agissait d'une bonne idée. Certe, il se rapprocherais plus rapidement d'elle ainsi mais... son orgueil lui criait que non! Et puis il ne pouvait laisser Ebony, car c'était le nom de sa monture, au beau milieu de la route à l'affut des brigands. C'était une bête terriblement rapide mais pas très intelligente par moment. Il soupira sous sa capuche et dit tout en s'inclinant respectueusement:

Je ne suis pas venue à pied... - il siffla, le son était tellement strident que même la monture de Layä s'en sentit gené.

Il regarda fixement un point sur la route sombre, une ombre au milieu de tant d'autre. Il s'agissait d'Ebony. On l'entendait se rapprocher au petit trot, il lui avait été enseigner à être le plus discret possible et il avait bien appris.

Il le monta, glissant son pied dans l'étrier, avec presque autant d'agiliter que Layä, même si sa cape roulant avec son mouvement lui donnait une allure beaucoup plus chevaleresque de ce qu'il était vraiment. Sa capuche n'avait pas bouger d'un pouce et heureusement. Il la regarda rougir, sans vraiment comprendre pourquoi mais trouvait ça tout à fait charmant. Encore une fois, sa veine observatrice. Il soupira et la rassura:

Ni moi... Mais que voulez-vous? Il suffit de regarder les autres prits de folie pour savoir... - pour lui, l'Amour était une douce folie dans laquel les gens plongeait et qui leur procurais cette merveilleuse sensation de bien-être de laquel ils n'arretent pas de parler.

Il regarda dans le vide devant lui, carressant l'épaisse crinière de son cheval de couleur si sombre. Il murmura:

Il s'agissait d'un petit village loin d'ici... Vous ne connaissez certainement pas... - ça ne l'engageait à rien et puis... c'était trop de question, ça l'obligeait à mentir. Il renchérit donc: - Et vous, êtes-vous déjà sortit d'Henessy?

La jeune fille baissa le regard. Oh oui comme elle aimerait partir, voyager, c’était son rêve. Mais elle ne pouvait pas, non elle ne pouvait pas quitter sa citée. Elle aurait pourtant tant voulu mais ses responsabilités l’en empêcher. Elle en avait bien trop depuis toujours et elle en allait encore plus en avoir d’année en année. Et le plus gros des problèmes s’était son père. Le roi d’Henessy ne laisserait jamais sa fille quittait sa ville. Il tenait trop à elle. Les yeux de Layä devinrent vide d’expression.

Je ne peux pas…J’aimerais je vous le jure…Mais il m’est impossible de partir de la citée.

La princesse écouta Oronar parler des morts. Elle ne put s’empêcher de sentir son cœur se serrer. Son visage eut un air triste.

La mort n’a rien d’enviant. Elle est triste et sombre. Elle nous enlève ceux à qui ont tiens.

Layä fut quelque peu rassurée que le garçon est une monture. Elle lui avait peut être proposé de monter avec elle mais elle ne lui faisait pas encore confiance. Elle ne savait pas de quoi il était capable. Elle l’entendit dire qu’il n’était pas venu à pied. Oronar siffla et quelques minutes plus tard un cheval apparut non loin d’eux. Elle continua la conversation.

L’amour est un sentiment vraiment étrange.

Elle se tut comme perdu dans ses pensées et rajouta avec une pointe de tristesse tout en regardant le paysage au loin d‘un air mélancolique.

Je n’ai jamais pu et ne pourrais sans doute jamais.

Cette pensée sans qu’elle ne le remarqua lui fit monter les larmes aux yeux mais elle s’empressa de les enlever avec sa main.

Il resta en silence face à ses paroles. Donc comme ça le roi ne la laissait pas sortir? Certe, si il avait une fille, il ne la laisserais pas non plus sortir si tôt, mais ce n'était pas le cas , donc il ne voulait pas comprendre. Il regarda lui aussi au loin ne fixant aucun point en particulier. Quand elle commenta sur les mort, il ne put s'empêcher de sourire. Il devait l'avouer, c'était un sujet de conversation qui l'interressait tout particulièrement.

Tu ne souffres que parce que tu te laisse attaché à quelqu'un... Ou crois-tu que les morts se morfondent lá où ils se trouvent...? - il semblait amusé de la voir réagir de la sorte, mais ne ce permetait pas de la laisser remarqué.

Il l'écouta d'une oreille en train de parler d'Amour cette fois, et bien voilá un sujet auquel il n'était pas très préparé. La seul chose qu'il savait c'est que l'être aimant ne vois plus rien, il se laisse facilement manipuler, est dépourvu de sens. Il souffla:

L'Amour est bon pour les fous... - ou peut-être aussi pour les hommes de bon sens...

Il l'observa du coin de l'oeil, maintenant elle pleurait presque. Mais pourquoi Mère Nature a-t'Elle voulu la caser avec lui? Elle était tellement belle, une personnalité trop charmante... Bref: tous se qui le génerait maintenant. On la dirait prêtes à se briser même si elle dénonçait quelques faille dans son apparance de fragilité qui elle... était plus grandes au plans émotifs. Et il allait ce jouer de cette faiblesse.

Il tendit la main vers elle en disant, de sa voix profonde et calme:

Je vais t'aider... - dit-il en fermant ses yeux, malgré qu'on ne les voie pas.

Il commença à marmonner une série de mot. Ce n'était pas proprement de l'elfique mais il gardait quelque variante de ce si complexe dialecte. À peine deux mots furent audible sufisament pour que Layä puisse les écouter:

...Aroga Emrod... - il s'agissait d'un sort qui avait pour but d'endormir quelqu'un pour dix heures.

Layä ferma les yeux, ne savait même pas ce qui lui était arriver. Elle se laissa tomber de tout son poid sur la nuque de son cheval blanc. Elle dormait à présent d'un sommeil sans rêve ni cauchemar, ça lui ferait du bien et ça laisserait du temps à Círdan pour qu'il l'emmene assez loin d'Henessy et de ses gardes qui risquerais d'apparaitre à n'importe quel moment à présent. La nuit était encore jeune.

Elle voulait un voyage? Círdan allait lui donner un voyage. Mais demain matin... elle se reveillerais avec une terrible migraine. Par contre... le cheval de Layä le suivaiit bien gentiment.

Être attaché à quelqu'un est un sentiment tout à fait naturel, on pleure sa mort car on ne ve pas perdre cet être si cher mais pourtant cette mort si redoutable nous prendra un jour aussi. Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou en pleurer. La vie est si douce mais si courte. La mort doit être un endroit où le temps, les sentiments, le bien et le mal n'existent pas.

Elle continua de l'écouter tout en tant mettant ses mèches noires derrière ses oreilles. Il ne lui manquait que des oreilles pointues et on n'aurait pû croire voir une elfe. Elle se mit à réfléchir puis déclara une nouvelle fois.

Je ne pense pas qu'on peut échapper à l'Amour, c'est un sentiment qui prend au hasard. Il peut être la cause de notre perte mais aussi la lumière qui éclaire notre vie. Si nous y réfléchissons bien, même les hommes mauvais tombent amoureux sinon comment peuvent ils être de plus en plus nombreux ? Comment peuvent ils garder leur peuple d'année en année ? Je ne peux pas croire qu'il n'émane pas d'eux un jour ou l'autre un sentimement amoureux même s'il est très faible.

Elle avait une nouvelle fois laissé son coeur parler à sa place. Peut être que tous les livres qu'elle avait lu au château étaient une des raisons de ses opinions, de ses idées. Mais une personne qui connaitrait parfaitement Layä aurait dit qu'elle aurait été la même avec ou sans livre. Elle vit Oronar lui tendre la main et lui dire une phrase dont elle ignorait la raison. Tout à coup, elle l'entendit commencer à marmonner des mots dont elle ignorait la signification mais qui était proche de l'elfique. Les derniers mots provoqua chez la jeune fille une étrange réaction. Elle sentit son corps fatigué, ses yeux se fermer. Elle comprit qu'elle était tombée dans un piège. Elle réussit à dire par la pensée à son lion de fuir, de ne pas faire attention à elle, son ton ne demandait aucune objection. Elle ne savait pas de quoi Oronar était capable. Alors que ses dernières forces la quittèrent. Elle jeta au garçon un regard triste.

Pourquoi ?demanda t elle avant de sombrer dans l'inconscience.

Il sourit. Elle demandait "pourquoi"? La raison était plus que clair pour lui. Elle avait presque pleurer, sachant qu'elle n'irait jamais plus loin qu'Henessy. Il allait l'emmener très, très loin de lá... À ça question il répondit à peine:

Parce que. - puis son cheval, comme si il savait déjà, se mit à galoper, la monture de Layä le suivant au même rhytme. Étrangement elle s'agrippait firmement à sa selle, même en dormant.

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Dix heures plus tard, Círdan s'arréta au bord de cette route qui n'en finisssait plus. Mais il apercevait déjà la forêt, ce qui était bon signe. D'ailleurs... C'était LA seul chose qu'on appercevait au loin. Des arbres à perte de vue; des arbres qui possédaient l'age du Monde... Ce n'était pas l'endroit le plus chaleureux pour un elfe noir mais il était obliger de passer par lá. Bref, si il était venait à être découvert, il serait bien beau de le voir se débrouiller.

Il s'arreta à côté du dernier arbres avant la forêt. Il se disait bien que la princesse allait bientôt se reveiller. Au moins elle ne pourait pas l'agresser, pas dans l'état dans lequel elle retrouverait ses sens! Il démonta son cheval, rapidement. Il dut s'arreter une fois pour donner à boire aux chevaux. Cette fois si Ebony commença à grignoter l'herbes vertes, ainsi que la monture de Layä.

Il se dirigea vers son cheval et fit glisser Layä dans ses bras. Trop légère, mais il savait qu'elle était plus resistante qu'elle en avait l'air.

*Elle va se faire emporter par le mistral un jour...* - pensa-t'il tout en la déposant à l'ombre de l'arbre.

Le soleil était encore bas. Mais allait se levé progressivement. Se qui ne l'empechait pas de lancer ses rayons dans le dos de Círdan pendant la plus grande partie du voyage. Il se sentait très inconfortable avec son manteau. Il décidit de le retirer, il avait conscience que Layä pourait se reveiller d'un moment à l'autre mais, pour l'instant, elle n'accusait aucun signe d'éveille.

Il prit du sac que portait Ebony un masque de couleur bleu-gris foncé. Il n'y avait aucun orifice: ni pour la bouche ni pour les yeux. Il l'enfila. Círdan fut très heureux de constater qu'il voyait aussi clairement avec que sans. Le masque ne laissait paraitre aucun trait de visage, ni même le nez et la bouche. On ne voyait que sa silhouette et on pouvais apercevoir le bout de ses oreilles qui étaient pointu, au contraire de Layä. Le masque occultait aussi son cou. Il s'arretait en dessous de sa tunique blanche qui elle, était simple et joliment orné par de magnifique arabesques brodés au fil bleu-gris. Il avait l'air d'un elfe à présent, et pas une ombre!

Il s'assit à côté de Layä attendant sagement qu'elle se réveille tout en regardant comme que envouté la forêt qui semblait l'appeler.

Les yeux de Layä étaient encore clos. Mais petit à petit, les rayons du soleil levant commençèrent à caresser son visage blanc, répandant leur douce chaleur à travers son corps. Ses paupières se mirent à cligner puis s'ouvrirent. La lumière éblouit tout d'abord la jeune fille mais elle s'y habitua vite. Elle sentait son corps vide, ses membres endolories, sa tête lourde. Elle remarqua qu'elle était allongée sous un arbre mais tout était flou dans son esprit.

*Que s'est il passé ?*

Elle tourna son visage doucement. Elle vit le dénommé Oronar assit à côté d'elle. C'est alors que tout lui revint en mémoire, comment celui ci s'était joué d'elle et l'avait endormi. Un sentiment de colère et de tristesse envahit son coeur pur. Elle se redressa d'un coup malgré la douleur qu'elle pouvait ressentir ainsi que la faiblesse. Ses mains étaient refermées sur la manche d'un poignard. Elle l'avait sortit de sa poche et le tenait maintenant devant elle, pour se protéger.

Ne vous approchez pas de moi !ordonna t elle d'une voix ferme.

Elle était debout face à l'elfe mais trop éloignée de sa monture. Elle reculait doucement, non pas pour fuir, mais elle ne pouvait pas croire que le jeune homme avait fait cela. Son corps se mit à trembler. Des larmes coulèrent le long de ses joues.

Comment avez vous osé me faire cela ?demanda t elle la voix perdue dans sa gorge.

Círdan devia son regard de la forêt pour absorver amusé le long processus de réveille par lequel la princesse d'Henessy passait. Il se disait qu'elle devait avoir l'impression qu'une montagne lui était tombé sur le crâne, lui proportionnant, fatidiquement, de douloureux mots de tête. Il se releva presque en même temps qu'elle, enfin, peut-être un instant plus tard qu'elle et beaucoup plus lentement prenant tous son temps et tirant la poussière de ses vetements immaculé.

Je ne risque pas d'allé plus près si tu ne fait que reculer... - observa-t'il judicieusement. On l'entendit soupirer, passant la main dans ses cheveux argentés. - Je ne mord pas, et je ne crois pas avoir fait quelque chose de si terrible...

Il siffla et les deux chevaux se dirigèrent vers lui, une étrange obéissance de la par de la monture de Layä. Il prit le cheval de Layä par les rênes et lui tendit d'un geste firme et sans une goutte d'hésitation il refuta:

Tu voulais découvrir le monde, et bien... le voici! - dit-il avec un ton de voix presque outragé devant ses larmes qui était, sans aucun doute de tristesse. - Tu peux toujours partir. - dit-il, déjà plus calme, tout en lui tendant les rênes, dans l'ésperance qu'elle les refuse. Maintenant, il s'agissait de sa décision: voyager avec Círdan ou bien reprendre le chemin monotone qui donnait sur Henessy.

Les mains de Layä tenaient toujours le poignard, mais maintenant elles tremblaient légérement de peur. Elle ne savait pas ce qu'Oronar était capable de faire et cela l'effrayait. Elle recula encore un peu malgré l'absurdité de son geste. Elle l'écouta parler et fronça les sourcils.

Pourquoi m'avoir m'emmener alors de cette manière ? Aviez vous peur que je vous fuis ? Alors que je n'avais aucune raison de le faire alors que maintenant si.

Elle entendit l'elfe siffler et les chevaux venir vers eux. Elle était étonnée que sa monture obéisse. Enfin peut être qu'Oronar avait un certains pouvoirs sur les animaux. Elle le vit lui tendre des rênes et lui parler. Elle resta figer sur place. Fuir ? Visiter le monde ? C'était tellement tentant...mais elle avait des responsabilités qu'elle ne devait pas prendre à la légère. Elle se mit à réfléchir à toute vitesse. Elle savait que son père devait partir en voyage de quelques jours. Cela lui laisserait peut être le temps. Elle releva la tête qu'elle venait de baisser, et abaissa son poignard.

Une semaine pas plus, je verrais si je peux vous faire confiance...pour l'instant vous ne me l'avez pas prouver seigneur Oronar.

Elle rajouta d'une voix qui se voulait froide mais qui pourtant était très douce.

Mas n'oubliez pas que je sais me défendre.

Il hocha la tête affirmativement: c'était exactement ce qu'il avait pensé. Enfin. Il n'avait pas pensé qu'elle allait s'enfuir mais plutôt qu'elle allait refuser. Et il s'en doutait que elle aurait vraiment put dire: «Non, j'ai mes responsabilité.» Il ne voulait pas courrir le risque de lui demander sans que, comme maintenant, elle soit dans une situation qui laissait peu de place au refus vu qu'elle était à des kilomètres de chez elle.

C'était plus pratique pour tous le monde... Par contre j'éspère que vous ne souffrez pas trop de mal de tête... - il savait qu'elle allait resté comme ça un peu plus longtemps, mais il ne put s'empêcher de dessiner un bref sourire de contentement sur ses lèvres.

Il l'observa calmement, regardant cette expression qui revelait une certaine concentration: elle pensait et son visage était toujours aussi atraiant, même si celui ci était contrarier. Elle arriva à une décision et le visage oculté de Círdan s'illumina d'un délicat sourire, de satisfaction sachant que son plan se déroulait bien. Elle voulait qu'il conquiste sa confiance, mais il lui fallait conquérir bien plus que sa confiance...

Il se mit en selle d'un mouvement agile. Maintenant si, on pouvais voir la superbe épée qui longeait le côté gauche de sa monture. Le manche était magnifiquement travaillé en un métal sombre. Son visage se retourna vers elle et il accentua ironiquement:

Moi de même, ma Demoiselle! Je me tacherais de m'en souvenir...!

Le mal de tête était en effet encore présent. Elle n'y avait pas fait attention au début mais maintenant que l'elfe en faisait référence. Elle la sentait plus lourde, plus douloureuse.Elle avait l'impression que des poings noirs défilaient devant ses yeux. Mais elle ne laissa rien paraitre malgré sa souffrance. Elle se tourna vers sa monture et lui caressa l'encolure. Où avait elle bien pu encore une fois se faire entrainer ? Elle monta, elle aussi avec agilité sur son cheval. Elle fusilla Oronar de son regard noir. Il était rare de voir Layä énervée contre quelqu'un et le garçon avait perdu ce qui était pour elle le plus important : la confiance. Elle commença à faire avancer son cheval, puis se tournant de nouveau vers l'elfe lui demanda d'une voix douce.

Quelle est notre direction Seigneur Oronar ?

Elle ne savait pas du tout où il l'entrainait. Elle espèrait que cela ne serait pas une terre dangereuse, non pas qu'elle avait peur mis elle ne voulait pas voir les gens s'entretuer entre eux juste pour le plaisir, cela lui faisait si mal au coeur rien que d'y penser.

Il sentait bien qu'elle était énervé et qu'elle souffrait. Círdan avait toujours eu cette étrange capacité d'observation qui fesait de lui quelqu'un de prévoyant et, dans un certain sens, prudent. Il commença à faire avancer Ebony au petit trot. Il pointa la forêt avec sa main libre, l'autre prenant firmement les rênes de son cheval. C'était un geste peu vigoureux ce qui dénonçait une certaine fatigue: il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit et finalement ça se fesait sentir. Il répondit donc d'une voix fatigué:

Nous allons passer par Celàndir... mais pour arriver lá bas, nous devrons prendre les chemins de Feilobiel. Nous n'arriverons jamais lá aujourd'hui. - c'était vrai. Jamais ils n'y arriveraient avant les couché de soleil: la forêt était gigantesque. - Je crains que nous allons passer la nuit à la belle étoile...

Il avait l'air d'apprécier l'idée. Tout particulièrement la simple idée de dormir. Il ne dormait jamais beaucoup mais il ne se voyait pas dormir en sur son cheval. Il ne savait pas quel était la destination final, donc il demanda:

Avez-vous déjà recontré des sirènes ou bien même des nymphes? - fit-il en rentrant dans la forêt suivi de Layä.

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